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Pour une Europe que nous choisirons !
13/10/2008 14:07
Debout la République lance une souscription nationale afin de pouvoir présenter dans toute la France des listes républicaines de large rassemblement aux élections européennes de juin 2009.
Euro cher, délocalisations, concurrence déloyale, régression sociale, soumission aux Etats-Unis, mépris du suffrage universel… l’échec des partisans de la supranationalité est flagrant et sans appel.
Seul un projet véritablement Républicain pourra changer l’Europe et bâtir une union durable et légitime entre ses membres. C’est là, tout le sens de notre combat.
Les élections européennes sont le rendez-vous que nous ne pouvons pas manquer. Aidez-nous en participant à cette souscription nationale afin de bâtir l’Europe tant attendue par les peuples : une Europe confédérale, démocratique, indépendante et qui protège ses citoyens, non les intérêts d’une caste de nantis.
Il est encore temps de sauver la belle idée européenne.
Alors arrêtons de subir et reprenons notre destin en main ! Aidez Debout La République à changer d’Europe !
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L'urgence de la relance économique
12/10/2008 14:44
Par Nicolas Dupont-Aignan
L’intervention massive et tous azimuts des Etats pour contenir la crise financière et boursière serait utile si elle s’accompagnait d’une politique de relance. Les propos martiaux et le déversement de milliards d’euros ne peuvent en effet suffire en l’état.
Car comment ne pas se rendre à l’évidence ? N’assiste-t-on pas à la décomposition d’un système promis à l’autodestruction par sa propre démence ? Peut-on vraiment sauver l’économie mondiale en se contentant d’écoper l’eau du navire sans boucher les trous dans la coque ?
Je ne le crois pas. Je crois au contraire qu’il est urgent de changer le système sans quoi nous risquons de courir à la ruine ! Et plutôt que d’attendre de les 27 pays d’Europe (ou le G8, ou les 192 nations membres de l’ONU) se mettent d’accord sur un nouveau mode de régulation et d’échanges, je suis persuadé que nous devons agir tout de suite au niveau où nous pouvons le faire, c'est-à-dire dans chaque pays. Cela n’implique pas, bien sûr, de renoncer à toute coordination internationale (européenne et mondiale), mais simplement d’inverser les priorités pour agir avec une réelle efficacité.
C’est tout le sens des 21 propositions que DLR a lancées dès le 1er octobre (http://www.debout-la-republique.fr/IMG/pdf/CRISE_FINANCIERE_VERSION_FINALE.pdf), complétées il y a deux jours par l’idée de faire de la Banque postale, en mettant à sa disposition l’argent de la Caisse des Dépôts et Consignations, le bras armé de l’Etat pour qu’il engage, enfin, la nécessaire politique massive de relance vers les PME et les particuliers.
Mais rien n’y fait, le débat public sur la sortie de crise ne décolle pas… Les échanges, quasi inaudibles, qui ont eu lieu mercredi dernier à l’Assemblée nationale à ce sujet l’ont démontré de manière consternante. Tout semble emporté par le tsunami des mauvaises nouvelles boursières et maintenant économiques (déconfiture croissante de l’immobilier, des compagnies d’assurance, de la production industrielle,…).
Dans cet espace public saturé de peur et de fureur, l’action des gouvernements - pourtant dramatiquement partielle et insuffisante - continue de focaliser toutes les attentions !
C’est pourquoi j’ai aperçu avec espoir l’entretien remarquable donné aujourd’hui au quotidien Le Monde par Jean-Pierre Petit, chef économiste chez Exane-BNP-Paribas, qui préconise clairement une massive politique de relance étatique. Evidemment, pour être efficace, une telle politique impliquerait la révision profonde de bien des dogmes, aussi bien en matière de concurrence, de monnaie que de libre échange. Bref, elle tendrait vers la transformation du système capitaliste actuel et du grand retour au cœur de l’économie des Etats-nations qui coopèrent entre eux, ainsi qu’il en a toujours été depuis le décollage de l’industrie et, plus proche de nous, durant les Trente Glorieuses.
Une raison d’espérer qui est bonne à prendre en ces temps difficiles…
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Triste anniversaire de la Vème République hier à l'Institut
10/10/2008 13:58
Réflexion Par Nicolas Dupont-Aignan, mercredi 8 octobre 2008
Hier après-midi, j’ai assisté à l’Institut de France à la célébration du 50ème anniversaire de la Constitution de 1958.
Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel et membre de l’Académie des sciences morales et politiques, a prononcé un remarquable discours sur l’œuvre du général de Gaulle et de Michel Debré.
Le Président Sarkozy, en réponse, n’a fait que plaider pour sa propre réforme institutionnelle. Comme d’habitude, il a parlé de lui plutôt que de parler de la France. Sous prétexte que le général de Gaulle a modifié la Constitution en 1962, quatre ans après son instauration, Nicolas Sarkozy s’est dit autorisé à « agir ». Eloge permanent du « bougisme » - « je bouge, donc je suis » - qui passe à côté de l’essentiel : le sens de l’action.
Comme d’habitude, pour se disculper de détricoter l’œuvre du fondateur de la Vème, l’actuel Président a assimilé la fidélité au Général à une vulgaire « nostalgie » et s’est autoproclamé « moderne ».
Bref, ce fut hier du Sarkozy pur-jus. On se souvient que Charles de Gaulle a eu ce propos aussi prophétique que facétieux : « Tout le monde a été, est ou sera gaulliste. » Mais a-t-il imaginé que ses adversaires allaient à ce point se réclamer de lui pour détourner, pour mettre par terre, son principal legs ?
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Revenu de solidarité active : une occasion manquée ?
08/10/2008 11:27
La récente annonce de la généralisation du revenu de solidarité active (RSA) a été saluée comme une mesure de nature à revaloriser la valeur travail, la possibilité de cumuler allocations et salaires offrant la garantie que tout retour à l’emploi s’accompagne d’une augmentation suffisamment incitative des ressources de l’allocataire. La substitution du RSA au RMI, dont le volet insertion avait été négligé au profit du seul volet assistance, ouvre la voie à un dispositif équilibré conciliant les exigences de la solidarité sociale et de la responsabilité individuelle.
Les modalités de financement du dispositif, en revanche, se sont heurtées aux tirs de barrage de certains élus de la majorité, inquiets que la création d’une nouvelle taxe de 1.1% sur les revenus du patrimoine (dividendes, revenus fonciers,…) ne se traduise, à rebours des promesses présidentielles, par une augmentation du taux des prélèvements obligatoires. Sans méconnaître les risques inhérents à la création de ce nouveau prélèvement, tant pour la compétitivité de l’économie nationale que pour le pouvoir d’achat des millions d’épargnants, notamment retraités, qui compensent la modicité de leurs ressources par les revenus tirés de leur capital, il ne nous apparaît pas illégitime que, dans le cadre d’un projet ambitieux présenté comme l’une des grandes réalisations du quinquennat, les Français puissent être collectivement appelés à un effort exceptionnel de solidarité au bénéfice des plus fragiles.
Faut-il encore que la charge en soit justement répartie. Or c’est précisément là que le bât blesse. Naviguant à vue au gré des luttes d’influence auxquelles le RSA a donné lieu au sein de la majorité, Matignon a en effet fait savoir, au terme d’un cafouillage politico-médiatique révélateur de l’âpreté des tensions internes à l’UMP, que la nouvelle taxe serait prise en compte dans le calcul du bouclier fiscal mis en place à l’été 2007.
Cet arbitrage, qui revient de fait à exonérer les contribuables les plus aisés de l’effort de financement du RSA, a offert un angle d’attaque inespéré à un Parti socialiste qui, s’agissant d’une mesure inscrite à son programme présidentiel, désespérait de trouver à faire entendre sa différence. Nous regrettons, en ce qui nous concerne, que les classes moyennes, une fois encore, soient frappées de plein fouet par la création d’une nouvelle imposition dont les contribuables les plus fortunés se voient pour leur part exemptés. Faute d’aller au bout de sa propre logique, sacrifiant la cohérence de sa démarche au profit de considérations politiques à courte vue, le Gouvernement s’est arrêté au milieu du gué, prenant le risque de jeter le discrédit sur un dispositif qui, dans son principe, aurait pu faire l’objet d’un consensus national.
Plus généralement, c’est bien le manque de cohérence de l’action économique du Gouvernement que cette affaire vient cruellement mettre en relief. Comment, en effet, prétendre faire œuvre de rigueur dans la gestion et de générosité à l’égard des plus fragiles lorsqu’on multiplie, à l’intention de clientèles électorales déjà nanties, des régimes de faveur ruineux pour les finances publiques ? Comment prétendre soutenir le pouvoir d’achat des ménages lorsqu’on alourdit les prélèvements sur la petite épargne sans mettre à contribution, par un élémentaire souci d’équilibre, les stock-options dont la Cour des comptes recommande régulièrement de réformer le mode de taxation ? Comment prétendre réhabiliter la valeur travail lorsqu’on ne prend pas les assurances nécessaires pour éviter que, les chefs d’entreprises s’en remettant aux subventions publiques pour compléter les revenus des salariés, en particulier par le recours massif aux emplois à temps partiel dans le secteur des services à la personne, le dispositif ne soit détourné de son objectif initial pour se transformer en trappe à emplois précaires ?
Au delà de la question particulière du RSA, c’est, en définitive, l’inventaire d’un style de gouvernance qui nous semble devoir être ouvert. Faut-il rappeler qu’on attend de responsables politiques, non pas une succession de coups d’éclat destinés à hypnotiser l’opinion et à destabiliser l’opposition, mais bien plutôt la fixation de perspectives orientant à long terme l’action des pouvoirs publics ? Au lieu de ce patient effort de l’homme d’Etat qui fixe et tient le cap, on regrette d’assister à l’affairement brouillon de dirigeants qui, pour n’agir que sous le feu de l’actualité immédiate et les yeux rivés sur la météo sondagière, se condamnent à une agitation erratique incompatible avec la constance politique et la lucidité prospective que requiert, au long cours, toute entreprise de redressement économique du pays. Dans un contexte marqué par la dégradation de la conjoncture internationale, le spectre d’une secousse financière globale et la hantise d’un nouveau dérapage des finances publiques, on attend toujours du Gouvernement, en somme, qu’il définisse une véritable politique économique.
DLR, le 7/10/2008
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Mini-sommet de Paris : l’Europe aux abonnés absents
07/10/2008 08:32
COMMUNIQUE DE PRESSE du 6/10/2008
A quoi bon écoper sans réparer les trous dans la coque du navire ?
Comme d’habitude, le sommet de ce week-end a permis à l’Union européenne de décider… qu’elle ne déciderait rien ! On s’est ainsi contenté d’avaliser les initiatives déjà prises par les Etats membres et d’accepter une suspension temporaire du Pacte de stabilité, que la réalité a de toute façon déjà imposée.
Une fois de plus, on écope sans réparer les trous dans la coque. Ces trous sont pourtant bien connus, ils se nomment : la surévaluation de l’euro qui provoque des délocalisations massives (ainsi le transfert d’activités d’Airbus en zone dollar) ; Des taux d’intérêts réels trop élevés, qui bloquent toute relance ; Une absence de préférence communautaire aux frontières de l’UE, qui accentue les déficits commerciaux ; L’interdiction d’une vraie politique industrielle pour cause de dogme suicidaire de la concurrence ; L’inaction de la Banque Européenne d’Investissement, qui seule pourrait financer un plan massif de relance à l’échelle continentale.
Si la France et l’Europe veulent surmonter la crise, les gouvernements doivent s’attaquer aux racines du mal et relancer l’économie. Tout le reste n’est que fanfaronnade.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne Président du parti gaulliste Debout la République
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